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Deauville, saison 3, jour 1!
Et voilà , c’est reparti. J’ai failli céder à la facilité avec en tant que premier billet un simple copier coller de mes tweets en direct du Festival. Mais non, le compte Twitter (@fandecine pour ceux qui ne suivraient toujours pas…), c’est pour du live, du frais, de l’exclu tandis que le billet d’humeur peut me permettre de prendre un peu de recul (enfin tout est relatif, hein, un recul de quelques heures tout au plus!). Allez, en route pour 8 jours de cinéma américain en Deauville en espérant que la semaine restante ressemblera plus à ma matinée qu’à mon après-midi… Récit!
Le logement à Deauville? Mission possible
Un train très matinal (7h45 ouch) jusqu’à Lisieux, un TER bondé comme un métro jusqu’à Deauville et me voilà à pied d’oeuvre avant 10h du matin en Normande… Mais sans pied à terre! Et oui, sans galère, Deauville ne serait pas vraiment Deauville pour moi. Enfin j’exagère un peu, la loose, c’était surtout vendredi. Pourquoi? Parce que les organisateurs du Festival ne m’ont confirmé mon accréditation que jeudi soir, n’ayant jamais reçu mon formulaire pourtant dûment renvoyé par mail une semaine avant. Bref, je n’avais pas prévu de logement jusqu’à cette confirmation et trouver un studio à un prix abordable la veille du Festival, c’est tout sauf une sinécure. Couchsurfing? Niet! Amis? Pas mieux! Studio à 100€ (si si, ca existe, il y en a UN!)? Déjà loué! Studio à Trouville? Les propriétaires habitent en banlieue parisienne mais ne sont pas disponibles avant samedi matin, évidemment! Un autre studio à Trouville? Bingo mais il n’est disponible qu’à partir de … mardi! Tant pis, je décide d’accepter cette proposition tant les autres prix sont indécents. Aucun hôtel n’a une chambre de libre pour samedi soir. Je m’apprête à passer mes deux premières nuits au cinéma pour les nuits américaines (la nuit de dimanche à lundi, c’est déjà prévu pour la rétrospective Gregg Araki!) quand, en retrouvant mon ancien téléphone dans mes cartons de déménagement, je pense à appeller Michelle, une sympathique rencontre normande (pas de sous entendus grivois, elle a l’âge de ma maman…) qui se demandait justement si j’allais venir au Festival cette année et qui se propose très gentiment de me prêter son canapé dans sa toute nouvelle maison pour la nuit de samedi à dimanche. Bingo! C’est bon, là , Manu, il a fini de nous saouler avec ses anecdotes? Oui, oui, c’est parti… Silence, moteur, ACTION!
Une matinée enthousiasmante…
Un badge récupéré en deux secondes (il n’y a personne!), un moment de flottement au moment de la remise du sac contenant le programme et la grille de projections (c’est un immonde sac de plage bleu ultra-cheap!) et il est temps de retrouver l’immense salle du CID – vide (il n’y a personne – bis!) – pour le documentaire sur Jean-Michel Basquiat, The Radiant Child. Passionnant et fascinant de bout en bout, réalisée par une amie du peintre, Tamra Davis, ces images inédites du peintre de génie new-yorkais résument sa carrière fulgurante longue d’à peine 10 ans, de l’underground de Manhattan East Village en 1979 jusquà sa mort d’une overdose d’héroïne en 1988 en passant par son amitié avec Andy Warhol ou son art du grafiti sous le pseudonyme de SaMO (same old shit) dont les fulgurances auraient aujourd’hui fait fureur sur Twitter – on a l’époque qu’on mérite. Truffé d’interviews des proches de Basquiat, le documentaire propose un portrait certes hagiographique de l’artiste mais sans concession de l’homme. Le film sortira en France le 13 octobre en parralèle d’une exposition que lui consacrera le musée d’Art Moderne de la ville de Paris.
A peine le film terminé, il est temps de passer au Casino – la salle de cinéma, pas celle des machines à sous – pour la projection presse (tiens, là aussi la salle est vide, il n’y a pas de journaistes à Deauville cette année?) de The Company Men, un film sur le chômage des cadres supérieurs qui eux aussi vivent à crédit (et oui, il n’y pas que les pauvres qui souffrent!), une comédie dramatique très anecdotique et surtout doté d’un casting hétéroclite de grand acteur en manque de rôle marquant (Tommy Lee Jones), d’acteur ayant avec lucidité préféré entamer une carrière de réalisateur mais qui parfois ne peut pas s’empêcher de refaire l’acteur (Ben Affleck), d’acteur complètement has been (Kevin – qui? – Costner), d’éterner second rôle dont on se souvient de la tête mais jamais du nom (Chris Cooper), d’actrice n’ayant jamais véritablement percé mais se trouvant toujours très sexy à 40 ans passés (Maria Bello) et d’actrice télé inconnue mais plutôt très bien (Rosemarie DeWitt)…
Je me dirgais ensuite vers la tente des conférences de presse pour assister à celle de l’un des invités d’honneur du festival, le génialement barré Terry Gilliam. Mais, comme il n’y a personne (je ne vous l’ai pas encore dit, si?) à Deauville cette année, je peux rentrer sans problème malgré mes 10 minutes de retard. Encore 10 minutes d’attente et voilà Terry qui répond avec bonhommie, malice et franchise aux différentes questions… Morceaux choisis: « Si l’on ne devat ne retenir qu’un seul film de ma filmographie, je n’ai aucune idée de la réponse et je m’en fiche », « Les Monty Python, c’est LA troupe développement durable! Pourquoi? Parce qu’ils ne font plus que du recyclage de vieux gags! », « John Cleese? Un vrai paresseux! La seule façon pour lui de travailler, c’est d’épouser une blonde, divorcer et devoir lui payer une pension! », « Le director’s cut de Brazil? C’est la même version qu’il y a 15 ans! C’est juste une astuce marketing pour vendre plus de DVD », « La drogue? Après avoir tout essaye et inhale il y a 3 décennies, je m’en tients maintenant a l’alcool: pur malt et vins rouges français ». Il a aussi glissé que le projet de reprendre son film maudit, Don Quichotte, était de nouveau tombé à l’eau faute d’argent mais qu’il n’abandonnait pas et reprenait son cheval de bataille à la recherche de producteurs tel un … Don Quichotte des temps modernes!
… mais une journée qui s’est vite essoufflée
C’est après cette conférence de presse que la journée idéale s’est quelque peu gâtée. Rien de grave certes mais tout de même. En sortant de la tente, je constate que décidément il n’y a personne à Deauville (si si je vous assure) et plus de partenaires au village. Aucune tente Orange ou SNCF, aucune animation si ce n’est le traditionnel bar qui – et pour cause – dispose de plus de place que les années précédentes… Ensuite, je repasse chez Michelle et décide de boycotter (oui je suis extremiste!) la projection en 3D du film d’animation Moi, moche et méchant. Pourquoi? Parce qu’il est diffusé en … français, un comble au Festival du cinéma américain. La raison en est à priori simple: cela a permis aux organisateurs d’attirer Gad Elmaleh, voix de l’un des personnages principaux dans la VF! A la sortie de la salle, les réactions sont plutôt positives et Gad a apparemment conquis son monde avec un show sur scène. Tant pis pour moi mais j’assume!
Ensuite, habitué à la ponctualité deauvilloise, je ne peux que constater le retard conséquent pris pour la projection de Kaboom et l’hommage à Greg Arraki. A 18h40, la salle est encore vide alors que la séance était prévue à 18h30. L’hommage commencera finalement avec 40 minutes de retard et un petit texte lue par Roxane Mesquida (apparemment mécontente de devoir elle-même traduire son texte péniblement lue en anglais – le stress surement! – en français). Problème? Je ne voulais pas rater la projection de The Runaways, le biopic sur Joan Jett avec Kristen « Twilight » Stewart et une méconnaissable Dakota Fanning (elle a bien grandi, la petite) et je m’esquivais donc avant le début du film. Pour Kaboom, c’est une habitude, j’avais déjà du quitter la projection cannoise au bout d’une demi-heure pour cause de dernier bus de nuit. Ce n’est que partie remise puisque je pourrais enfin découvrir le dernier Araki demain soir en préambule de ma nuit Araki (hell yeah!). Pour revenir rapidement sur mon 3eme et dernier film de la journée, The Runaways est un sympathique biopic, se voulant trash mais finalement très lisse, pas désagréable mais vite oubliable, l’essentiel étant que I love rock and roll / So come on take some time and dance with me!
Comme je n’irais pas ce soir à la première nuit des séries au cinéma du Casino, c’est ainsi que s’achève l’épisode 1 de la saison 3 de « Manu sur les planches » . To be continued…
Emmanuel Pujol
Classé dans : Festivals · Mots-Clés: Deauville, en direct de
Dommage pour ‘Moi, moche et méchant’ ! Le titre m’interpèle je l’avoue et appréciant les films d’animation, j’aurais bien aimé avoir ton avis… tans pis!
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