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Deauville, dimanche 6, une journée (presque) peace & love
J’espère arriver à poster ce billet d’humeur ce soir: voilà deux fois de suite que mon cher PC me plante au milieu de sa rédaction… Troisième et dernière tentative de la soirée. Je croise les doigts. (NDLR: Encore raté. Me voilà privé de Wi-fi. Aie. Heureusement un ordinateur fixe encore connecté au réseau me permet quand même de vous tenir au courant de mes aventures à temps!)
Le soleil a encore brillé très généreusement sur le sable normand. Je ne me suis toutefois pas laissé détourner de mon objectif premier ici, à savoir vous faire vivre en intégralité (ou presque!) ce 35eme Festival du cinéma américain toujours assez pauvre en stars malheureusement. Pas de stars certes mais beaucoup de films: 5 au total dans les 3 salles… Compte-rendu
Au ciné de 9h à 21h
Pour ceux qui s’en souviennent, j’avais souvent annoncé l’an dernier mon intention d’assister aux projections de presse du matin. Résultat, je m’étais péniblement extirpé de mon lit une seule fois pour aller voir l’Echange de Clint Eastwood dont je n’avais finalement même pas écrit la critique (j’en vois déjà qui se demandent comment j’ai réussi à me faire accréditer à nouveau après une telle omission inadmissible!). Cette année, pas de promesses en l’air, juste des faits. Et c’est ainsi que ce matin à 9h pétantes, j’étais assis au Morny pour une jolie surprise, Me and Orson Welles, film dont je n’attendais pas grand-chose sans doute à cause de la présence au générique de Zac Efron, le playboy pour midinettes. A l’arrivée, une belle reconstitution du New-York des années ’30 et un hommage au génial mais totalement mégalomane Orson Welles.
Direction ensuite le C.I.D. pour deux films très sexe, drogue and rock’n’roll. Le premier, When you’re strange, est un documentaire sur les Doors et leur leader charimastique, Jim Morrison signé par le cinéaste indépendant Tom DiCillo. J’avoue que la musique des Doors étant par moment particulièrement planante et mon état de fatigue due à une nuit très courte assez avancée, je me suis parfois laissé aller à un assoupissement mystique. Le documentaire bénéficie pourtant de Johnny Depp en tant que narrateur et de plusieurs archives inédites. Pour le reste, les fans du groupe ne devraient pas apprendre grand chose de ce documentaire qui ne regorge pas de révélations.
2eme film qui sent bon l’herbe coupée, le Flower Power et les années ’70, c’est Hôtel Woodstock déjà présenté à  Cannes cette année. Le nouveau film de Ang Lee reconstitue joyeusement l’organisation de Woodstock à travers les yeux d’un jeune homme dont les parents tiennent un hôtel miteux et au bord de la faillite à quelques kilomètres du lieu du concert mythique.
J’ai ensuite bien cru ne pas pouvoir assister à 500 jours ensemble tant la queue à l’entrée du CID était impressionnante. Comme les journalistes ne semblent plus bénéficier d’une file réservée, j’ai du improviser: ni une, ni deux, je suis passé par une porte dérobée pour me rendre en salle de presse et me faufiler ensuite dans la salle. J’aurais d’ailleurs regretté de louper cette jolie comédie romantique plutôt originale même si elle n’évite pas certains clichés inhérents au genre.
Une organisation toujours trop stricte
Un dernier film m’attendait à 19h pile soit exactement l’heure à laquelle était censé se terminer 500 jours ensemble. Mais si, l’an dernier, le Festival semblait mettre un point d’honneur à respecter la ponctualité, il semble que cette année l’organisation soit plus large sur le respect des horaires. C’est donc avec 15 minutes de retard que je me présentais devant le Casino pour voir Nightmare in Red, White and Blue, une rétrospective du cinéma américain d’horreur de ces 50 dernières années… Mais là deux ouvreurs très fidèles au règlement nous (je n’étais pas seul à vouloir prendre la séance en cours) interdisait l’accès de la salle car le film avait évidemment déjà commencé. Les consignes sont strictes même quand la salle est à moitié vide. Et l’argument de ne pas déranger les spectateurs est tellement spécieux puisque des gens vont aux toilettes ou quittent la projection en cours de séance et gênent tout autant les spectateurs. Après une longue insistance de ma part, nous avons été conduits au bureau de l’organisation où nous avons plaidé notre cause et l’absurdité d’un règlement bien trop rigide. Et bingo nous avons été autorisé à pénétrer dans la salle du Casino sous bonne escorte, deux gentils gorilles de la Sécurité nous accompagnant pour déliver de leurs obilgations les ouvreurs. Bilan? 20 minutes de perdus. Merci quand même! Au final, le documentaire était plutôt intéressant et décrivait bien les parallèles entre les différents cycles du cinéma d’horreur et l’évolution de la société US et de la vision du rêve américain.
21h, le soir tombait, la fin me tenaillait – je n’avais grignoté qu’un panini et une délicieuse part de tartes citrons meringués sur la plage (pas abandonnée) – il était l’heure pour moi de rentrer à l’appartement après une belle journée
A demain avec le début très attendu de la compétition officielle. Ca commence à 11h avec Cold Souls, un film au pitch très intriguant. J’ai hâte
Emmanuel Pujol
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Waa tu chomes pas!!
Merci Manu pour ta tenacité ( les PC qui plantent ca me connait ! )
hate de voir la suite ^^
Ouah c’est carrément le marathon du
film la ! Merci de nous faire vivre l’événement.
L’histoire ne dit pas en revanche ce qui se passe durant les nuits normandes …;-)