Cine Blog » Interview » Jennifer Aniston et Owen Wilson à Paris pour défendre Marley & Moi
Jennifer Aniston et Owen Wilson à Paris pour défendre Marley & Moi
Paris, jeudi 26 février 2009, salon Rambouillet du prestigieux hôtel Bristol, 14h30…
La petite salle est pleine à craquer et les journalistes attendent sagement les deux acteurs du nouveau film du réalisateur du Diable s’habille en Prada, Marley & Moi, une comédie dramatique pour toutous.
Las, si les journalistes sont à l’heure, les vedettes holywoodiennes se font attendre, on les annonce même avec 30 minutes de retard. En patientant, les vannes fusent sur le film et sur la carrière des deux acteurs (l’un d’entre nous propose même comme question d’introduction: « comment cela s’est il passé entre vous deux, Jennifer l’obsédée par la maternité et Owen, le dépressif? ». Cela laisse sans voix l’animatrice de la conférence mais fait beaucoup rire l’auditoire qui a, en grande majorité, trouvé le film passablement mauvais)
Enfin, ils arrivent, elle avec une jolie robe printanière, lui un sourire timide aux lèvres, les deux avec des discours très formatés et évidemment élogieux sur le film.

Jennifer Aniston et Owen Wilson
Les deux feront d’ailleurs tout pour esquiver les questions persos et glisser de superbes banalités. Notamment Owen Wilson qui résumera le film avec une (jolie) citation de John Lennon: « Life is what happens when you’re busy making other plans », en français, « la vie passe pendant que vous êtes occupés à faire d’autres projets ». D’où une conclusion hautement philosophique: Carpe Diem.
Ironiquement, on pourrait même se poser la question des choix de carrière de Jennifer qui, coup sur coup, choisit ce film où elle incarne une journaliste qui devient mère au foyer de trois enfants et qui s’apprête à tourner avec Jason Bateman dans un film où elle joue cette fois… une femme enceinte. Elle dira d’ailleurs de ce projet « it’s gonna be very funy, verrrrrry funnnnny » sur un ton qui ne laisse aucun place au doute: elle rit jaune. T’inquiète, Jen, tu l’auras un jour, ton bébé!
Bref, revenons au film et à la conférence de presse. Dès la première question, Jennifer va défendre le film qu’elle a trouvé dès la lecture du scénario « très accessible, émouvant, touchant, très divertissant et drôle » (rien que ça!). Owen ne fait pas mieux en débitant les banalités d’usage: « j’ai fait ce film pour avoir la chance de travailler avec David Frankel et bien sur Jen. Et j’ai aimé l’histoire bien sur, moi qui ai grandi entouré de chiens ».
Grand moment ensuite où une journalise souhaite un bon anniversaire (40 ans déjà ) à Jennifer Aniston pour demander si elle aurait aimé avoir un chien en cadeau (si, si, une vraie question profonde ça!). Réponse de l’intéressée: « non, j’en ai déjà deux mais merci quand même » et Owen Wilson qui en rajoute une couche en précisant qu »un chien, c’est plus un cadeau empoisonné qu’autre chose »)
Question suivante et re-bâchage du journaliste: « Si dans Marley et moi, moi avait été le personnage féminin, cela aurait-il changé quelque chose ». Réponse évidente des deux: « Non il aurait suffi d’intervertir nos personnages, Jennifer aurait joué le journaliste qui devient chroniqueur et Owen le père au foyer. Et nous trouvons d’ailleurs que l’histoire est bien traité des deux points de vue… » Ambiance (même si les deux comédiens semblent bien s’amuser entre eux en comparant notamment le volume sonore de leurs micros)
Une journaliste ensuite tente la flatterie éhontée: « on pourrait vous comparer à Meg Ryan et Tom Hanks ». Rien que ça… C’est tellement gros que les deux acteurs se marrent sans sembler croire au compliment une seule seconde.
Bref, la conférence de presse n’est pas passionnante (je précise au cas où vous n’auriez pas compris). On peut toutefois souligner le joli mot de Jennifer Aniston qui dit du film que c’est une « dramady », combinaison de comédie et drame. Tout comme sa vanne sur Owen quand on leur demande si c’est dur de jouer avec des chiens, moins discplinés que des acteurs: « oui, enfin, avec Owen, c’est pas sur! ».
Ils ont tous les deux d’ailleurs trouvé que ce n’était pas si dur de jouer avec le chien puisque justement il était censé ne faire que des bêtises, c’était plutôt facile. Il était d’ailleurs comme un acteur à proposer quelquechose de différent à chaque prise! La scène la plus drôle à tourner avec le chien était le moment où Marley avale un collier que le personnage d’Owen vient d’offrir à Jennifer.
Côté anecdotes, l’auteur du livre (autobiographique) apparait dans la scène du dressage, les parents d’Owen Wilson jouent les parents de son personnage (la mère d’Owen a d’ailleurs eu un peu de mal à discerner la différence entre jeu et réalité puisque lors d’une scène, Jennifer lui propose d’ailleurs d’aller diner ensembe le soir même… Réponse de la maman: « je crois qu’Owen a déjà des plans pour nous »…)
Nous avons même appris que, si Jennifer n’avait pas été actrice, elle aurait probablement été médecin… ou psy! Quand à Owen, il aurait sans doute travaillé dans la publicité.
Il y a eu un peu d’animation lors des dernières questions quand deux journalistes osent enfin bousculer un peu les deux stars en soulignant que la fin (sans la dévoiler évidemment) est too much, trop mélodramatique. Et là Jennifer Aniston sort les griffes: « non, je ne pense pas, je ne trouve pas, c’est le livre qui a été adapté fidèlement, je ne suis pas du tout d’accord, je trouve ça émouvant, David Frankel a fait un super boulot, très sensible. Et pourquoi vous ne dites pas ça de Bambi, sa mère meurt bien dès le début? ».
En résumé, une conférence de presse assez people où les journalistes ont lutté pour poser des questions originales. Il faut dire qu’avec le film, c’était assez dur d’être pertinent. Mais bon, 23 minutes, ce n’est pas trop long et c’est toujours amusant.
Classé dans : Interview · Mots-Clés: Jennifer Aniston, Owen Wilson
Bien rentré, alors ? A mon tour je suis en vacancezs depuis le 22 février, et c’est cool…Jennifer, pour moi, est indissociable de la série Friends, où je la trouvais très drôle, mais ses rôles au cinéma ne m’ont pas vraiment impressionnée. Elle est plutôt mignonne, sympa, et je lui souhaite de réaliser son rêve d’enfant très vite : 40 ans ce n’est pas vieux,mais pour un 1er bébé, il faut se hâter comme qui dirait…A bientôt sur Première, Estelle.