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Deauville, Jour 8, Samedi 13, bye bye Deauville
Et voilà , c’est fini? Déjà ! J’espère que vous avez eu autant de plaisir à me lire que j’en ai eu à vous conter mes aventures normandes au c’ur du festival américain de Deauville. Ca a été un vrai plaisir et un immense honneur (horrible, en me relisant j’ai l’impression de parler comme une star hollywoodienne à la langue de bois bien pendue) que de pouvoir assister en tant que spectateur privilégié à ce festival. Je suis dans le train direction Paris, je ferme les yeux et je me souviens’
Encore un jour à Deauville
Je m’excuse auprès de jf38 qui me l’avait pourtant demandé, je n’ai pas vu Appaloosa ce matin en projection de presse. Non pas parce que l’horaire était trop matinal mais parce que je devais ranger et nettoyer l’appartement qu’on m’avait prêté !
Par contre j’étais bien à 11h30 pour le dernier film en compétition et mon dernier film de cette longue semaine. Edouard Baer a encore fait des siennes en apostrophant avec humour David, le présentateur/traducteur du festival. La projection a ensuite pu commencer. Towelhead a conclu sur une excellente note cette compétition. Le premier film d’Alan Ball (scénariste oscarisé d’American Beauty) est un pavé dans la mare de la bienséance, une fable à la fois sur l’éveil à la sexualité et sur le racisme ordinaire. Qui sera l’heureux élu par le jury présidé par Carole Bouquet ‘ Suspense jusqu’à demain soir.
C’en était fini pour moi pour les projections, pas encore pour les conférences de presse. D’abord Alan Ball est venu répondre aux questions de la presse et j’ai ENFIN pu poser une question. Stressé (si si) mais fier d’avoir le micro en main, j’ai posé une question à Mister Ball (in english please) sur son nouveau métier de réalisateur. La classe quand à la fin de la réponse, Alan me regarde et me demande si sa réponse était satisfaisante ! (la preuve en vidéo)
Ensuite ce fut au tour d’Ed Harris et Viggo Mortensen de se présenter devant nous. Deux grands acteurs passionnés et entiers. Ed Harris a d’ailleurs eu une réaction formidable à la fin de la conférence de presse quand les moutons (et les abrutis) poussaient des coudes et créaient une cohue stupide pour une quête de l’autographe. L’acteur/réalisateur a poussé une belle gueulante pour calmer tout le monde, respect !
Ce sera la dernière image de ce 34eme festival du cinéma américain de Deauville. Je m’offrais un dernier cocktail (sans alcool !) au bar du festival pour profiter du soleil estival et me repasser mon film à moi, celui de la semaine écoulée.
25 films et des souvenirs plein’ les yeux
Environ 50 heures dans les salles obscures (avec maximum 1h30 d’assoupissement cumulé !), plusieurs conférences de presse, une seule projection de presse, trois jours pour trouver la salle de presse, quelques très bonnes surprises cinématographiques, des conversations intéressantes avec des « confrères » et des spectateurs, un steak tartare délicieux, que du bonheur en somme ‘ et en Normandie !
Que vous dire d’autre ‘ Que je ne suis jamais satisfait de mes papiers quand je les relis, je trouve qu’il manque souvent une idée, que j’ai été trop sévère avec certains films, que je n’ai pas toujours su trouver le mot juste. Bref, qu’il y avait toujours sans doute mieux et plus à dire et à écrire. J’ai notamment oublié de vous parler de deux caméos (wikipedia pour les ignorants’) : John Malkovich, passé juste pour un photo call, même pas pour une conférence de presse, apparait en tant que responsable d’un centre de réinsertion pour enfants des rues dans Gardens of the Night, mon favori pour le Grand Prix. Dans Max la Menace, c’est Bill Murray qui fait un passage éclair réjouissant dans un des rôles les plus absurdes qu’il soit possible d’imaginer.
Vous lirez aussi bientôt mes avis sur Miracle à Santa Anna, l’Échange, Coup de foudre à Rhode Island et Yellow Handkerchief, probablement dans la nouvelle rubrique du blog « vu pour vous » ainsi que les critiques des 3 derniers films en compétition dans la partie « dossiers » du site.
A demain pour un dernier billet spécial palmarès (le mien mais aussi évidemment celui du jury) et rendez vous l’an prochain à Deauville sûrement et même peut être à Cannes. Who knows ‘
Emmanuel Pujol
PS : Merci à tous pour vos réactions et commentaires sur le blog !!!
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J’oubliais bien sur un regret, celui de n’avoir pas profité des nuits américaines qui rediffusait des classiques américains 24h/24. Next year!
pas la peine de t’excuser tu as fait du bon boulot
Merci pour ce voyage mailistique au coeur du festival… Tu nous as permi de nous faire une idée de l’ambiance/effervescence de ce 34ème festival de Deauville et je crois quesi toi tu dois avoir envie de faire une pose, nous lecteurs ça nous donnes surtout envie d’aller au cinéma !! 🙂
Bravo, Emanuel, pour ce beau voyage au milieu du festival et pour ta vision spontanée des films.
A l’année prochaine, mais sûr !