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Deauville, Jour 6, Jeudi 11, pas de bisous de Maria for my birthday
La pluie est de retour sur Deauville. Ăvidemment, ca mÂa fait une excuse toute trouvĂ©e pour ne pas me lever aux aurores pour la projection presse de « The Yellow Handkerchief ». Je nÂallais quand mĂȘme pas faire cet effort le jour de mes 28 ans. Par contre, demain pas dÂexcuses, cÂest Clint Eastwood qui mÂa donnĂ© rendez-vous Ă 8h30 pour un Ăchange.
La compĂ©tition ? Encore et toujours la mĂȘme tendance, tenace !
Pas besoin de vous le rappeler, dimanche sera dĂ©cernĂ© le Grand Prix du jury. En compĂ©tition, 11 films. AujourdÂhui Ballast et Sunshine Cleaning soit un drame du quotidien dans lÂennui du Missippi profond et (encore) un feel good movie aussi amusant quÂanecdotique et inoffensif (dĂ©cidĂ©ment !). Comme si les responsables du festival avaient dĂ©cidĂ© de nous Ă©prouver en matinĂ©e pour nous rendre sourire et espoir aprĂšs le dĂ©jeuner. Pour la diĂ©tĂ©tique et la digestion, cette programmation est dÂune grande
sagacité.
Les anecdotes se font plus rares
JournĂ©e assez calme aujourdÂhui Ă Deauville. Sans doute tout le monde est soulagĂ© dÂavoir survĂ©cu Ă lÂexpĂ©rience scientifique en Suisse (cf. billet dÂhier). Que dire donc ? Que William Hurt est un homme dĂ©licieux, qui parle un français trĂšs correct et qui a mis une excellente ambiance Ă la confĂ©rence de presse. Au contraire de Maria Bello, resplendissante mais au discours formatĂ© (« tout le monde a Ă©tĂ© formidable, brillant et gĂ©nial sur ce film »). CĂŽtĂ© langue de bois, elle mĂ©riterait un Oscar au contraire de Arthur Cohn, sincĂšre, engagĂ©, drĂŽle et alerte malgrĂ© ses 81 ans.
Par contre, la confĂ©rence de presse ayant eu lieu Ă 18h, je nÂai pas pu retirer mon invitation pour la soirĂ©e de prestige du soir. Je commençais Ă fortement douter de pouvoir rĂ©cupĂ©rer un prĂ©cieux sĂ©same. Je passais au bureau administratif du CID qui mÂinformait quÂil Ă©tait au courant des problĂšmes rencontrĂ©s par les journalistes avec la simultanĂ©itĂ© de la confĂ©rence de presse et de la distribution des invitations. Elle me promettait toutefois que les derniĂšres places seraient distribuĂ©es Ă 20h. 19h40, prĂ©voyant et en avance (aaaah, mais ca ne mÂarrive jamais), je me vois annoncer une mauvaise nouvelle : plus dÂinvitations. Mais en discutant gentiment avec la responsable du CID, elle me demande de la suivre et me glisse discrĂštement une des derniĂšres invitations. Ouf, sauvĂ© je vais pouvoir assister Ă la remise du prix littĂ©raire au journaliste François Forestier et Ă lÂavant premiĂšre de Yellow Handkerchief (en attendant le dĂ©but de la soirĂ©e, jÂĂ©cris dÂailleurs ce billet confortablement assis dans la salle qui se remplit doucement). Sur le tapis rouge, une belle distribution variĂ©e et prestigieuse Et tout ça pour mes 28 ans, non, vraiment cÂest tropÂ
Demain, beaucoup de projection, je serais donc raisonnable ce soir, il sera bien temps de célébrer plus tard. Le cinéma avant tout, quel sacerdoce non ? Enjoy !
Emmanuel Pujol
ClassĂ© dans : Festivals · Mots-ClĂ©s: Deauville, en direct de
Ha bon tu prĂ©fĂšre un bisosu de Maria Ă une bise de Carole ? fais attention Ă ne pas la vexer quand mĂȘme ! đ
il pourrait aussi vouloir davantage une bise de ……
Ou davantage qu’une bise ;-))) ?
Alors comme ça il prends du bon temps notre grand reporter ^^ En tout cas il fait de trĂ©s bon papiers qui donnent de toutes façons envie de voir les films mĂȘme lorsqu’il n’en dit pas que du bien đ