Deauville, jour 1 : Pas de stars et pas de voitureÂ…

Deauville, here I come (ben oui, festival du film américain oblige, je parle anglais !). Jusqu’ici, tout va bien, il fait beau, le soleil brille… Après 40 minutes de marche, je prends possession de mon appart, joli mais loin. Autre souci, pas Internet, restons zen… et ne perdons pas de temps, je veux voir Mamma Mia à 15h, moi !

Je cours donc au CID (le Centre International de Deauville) retirer mon accréditation (très TRES rose mais je ne vais pas me formaliser pour si peu), apprendre que les badges presse ont besoin d’une invitation pour les séances « rouges » et me précipiter dans la salle, immense avec un écran vraiment géant. Des conditions vraiment optimales pour apprécier les films. La grande classe !

En sortant de la projection, je vais faire un tour au « Village » et là grosse déception, 4 pauvres tentes de partenaires et un bar plantés dans un no man’s land entre la plage et le CID. Rien de folichon. Je note tout de même que c’est là qu’un chapiteau est dressé pour les conférences de presse. Je passe ensuite devant les deux autres salles de projection que je ne testerais pas aujourd’hui au Casino et au Morny.

Bientôt 18h, l’heure d’aller chercher la voiture que j’ai loué chez Europcar (je sais, je cite une marque, elle le vaut bien…). Oui je sais, je suis un paresseux mais 4kms en côte deux fois par jour minimum à pied, c’était trop pour moi. Sauf que de voiture, point ! Pourquoi ? La faute au site Internet d’Europcar (oups, j’ai encore cité mon loueur préféré) dont le plan ne correspondait pas à l’adresse du loueur située à… 4kms du centre !!! Seule solution pour moi, annuler ma réservation après que le franchisé très serviable ait refusé de venir me chercher et que le service client d’Europcar (ter) n’ait évidemment rien pu faire pour moi. Résultat ? J’ai loué un scooter… Cool sauf que depuis 22h il pleut…

Bref, après la loose, le réconfort, j’ai pu récupérer au bar du festival une des dernières invitations pour la projection dans la grande salle du CID de Hellboy 2. Trop bon ! Le tapis rouge est là mais moi je ne peux pas le fouler, je passe à côté et constate que cette année Deauville n’attire pas les stars : je croise Cerrone (ouaaaaah), Laurent Boyer (re ouaaaaaah) ou encore Frederique Bel (mais si vous savez, la Minute Blonde)… Que du lourd je vous dis… A peine assis dans la salle, je me retourne pour apercevoir Samy Naceri (il est pas censé être en prison ?) et Matthieu Kassovitz qui a l’air aussi heureux d’être là que d’avoir tourné récemment avec Vin Diesel… Ambiance ambiance… Les lumières s’éteignent, Del Toro a enregistré un petit message sympathique pour excuser son absence. On lui pardonne volontiers en voyant son Hellboy 2. Mais rassurez vous, même après un bon blockbuster, il y a des privilégiés invités qui ne peuvent s’empecher des commentaires acerbes. Exemple : « désolé chérie, on n’a pas pu choisir le film » (sic). Personne n’oblige ces gens à rester jusqu’au bout et même, encore plus radical, à venir tout court. Si c’est juste pour se montrer, il y a beaucoup d’autres endroits à Deauville pour ça !

C’était ma vie de festivalier, day one. Il est minuit passé, l’heure pour certains d’aller faire la fête, l’heure pour moi d’écrire mes critiques et de rejoindre Morphée parce que demain matin 9h, il y a film !

A demainÂ…

A propos de l'auteur : Emmanuel Pujol (218 Posts)

Fou de cinéma et fou tout court, Emmanuel écrit pour Fan-de-cinema.com, se fait filmer dans Après la Séance et mange, dort, vit cinéma 24 heures/24! De films en festivals, il ne rate rien de l'actu ciné pour vous faire partager ses coups de coeur et ses coups de gueule...