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Ciao Dino…
Les Monstres, Parfum de femme, Le fanfaron… Dino Risi s’Ă©tait spĂ©cialisĂ© dans les comĂ©dies ironiques et grinçantes et faisait partie des rĂ©alisateurs de l’âge d’or du cinĂ©ma italien. Il s’est Ă©teint hier Ă l’âge de 91 ans.
NĂ© en 1916, il suivra d’abord les traces de son père, mĂ©decin, en commençant des Ă©tudes de mĂ©decine psychiatrique. Il n’y persĂ©verera pas mais ses films seront marquĂ©s d’une vision grincante et cynique de la sociĂ©tĂ©. Dino Risi Ă©tait un vrai moraliste bien cachĂ© derrière son masque de farceur.

Dino Risi
Sa carrière cinĂ©matographique ne dĂ©collera rĂ©ellement qu’après la 2nde guerre mondiale. Il signera quelques segments de films Ă sketches, alors très populaires avant de devenir l’un des principaux metteurs en scène de comĂ©dies tantĂ´t lĂ©gères tantĂ´t grasses. On retiendra Ă©videmment Parfum de femme – qui lui valut de remporter un CĂ©sar et d’ĂŞtre nominĂ© aux Oscars ainsi prix d’interpretation Ă Cannes pour Vittorio Gassman. Dans les annĂ©es 80, sa carrière commence Ă dĂ©cliner malgrĂ© deux films avec Coluche dont le bon roi Dagobert. Son dernier film, Giovanni e belli, date de 1996 et reste toujours inĂ©dit en France.
Avec Dino Risi s’Ă©teint l’un des derniers reprĂ©sentants de l’âge d’or du cinĂ©ma italien. Ettore Scola doit se sentir bien seul.
ClassĂ© dans : Stars de cinĂ©ma · Mots-ClĂ©s: Dino Risi, R.I.P.
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