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Jason Bourne est de retour sur vos écrans !

La vengeance dans la peau

Matt Damon est Jason Bourne

2002 – LA MÉMOIRE DANS LA PEAU

Jason cherche à découvrir qui il est.

2004 – LA MORT DANS LA PEAU

Il se venge du mal qu’on lui a fait.

2007 – LA VENGEANCE DANS LA PEAU

Il rentre au pays… et se souvient de tout.

 

«Les deux premiers films avaient pour ressort dramatique des questions comme «Qui suis-je?», «Qui a tué celle que j’aimais?» Les réponses qu’obtenait Jason étaient satisfaisantes, mais incomplètes. Le troisième film apporte toutes les réponses. À la fin de LA VENGEANCE DANS LA PEAU, vous saurez comment cet homme est devenu Jason Bourne.»

Jason Bourne a longtemps Ă©tĂ© un homme sans patrie, sans passĂ© ni mĂ©moire. Un conditionnement physique et mental d’une extrĂŞme brutalitĂ© en avait fait une machine Ă  tuer – l’exĂ©cuteur le plus implacable de l’histoire de la CIA. L’expĂ©rience tourna court et l’Agence dĂ©cida de le sacrifier.

LaissĂ© pour mort, Jason se rĂ©fugie en Italie et entreprend une lente et pĂ©rilleuse remontĂ©e dans le temps Ă  la recherche de son identitĂ©. Après l’assassinat de sa compagne, Marie, il retrouve l’instigateur du programme Treadstone qui a fait de lui un assassin et l’a condamnĂ© Ă  l’errance. S’estimant vengĂ© par la mort de ce dernier, il n’aspire plus qu’à disparaĂ®tre et vivre en paix. Tout semble rentrĂ© dans l’ordre : Treadstone ne serait plus qu’une page noire – une de plus – dans l’histoire de l’Agence…

Mais le Département de la Défense lance en grand secret un second programme encore plus sophistiqué : Blackbriar, visant à fabriquer une nouvelle génération de tueurs supérieurement entraînés. Jason est, pour le directeur des opérations spéciales, une menace et une tache à effacer au plus vite. Ordre est donné de le supprimer.

La traque recommence, de Moscou à Paris, de Madrid à Londres et Tanger. Talonné par les exécuteurs de Blackbriar, les agents fédéraux et les polices locales, Jason Bourne se lance dans une quête désespérée. Objectif : New York. Là où tout a commencé, là où tout devrait logiquement se conclure…

QUI SUIS-JE ?

La vengeance dans la peauDepuis cinq ans, le public suit avec passion les aventures de l’espion et assassin Jason Bourne. Le premier volet de la trilogie : LA MÉMOIRE DANS LA PEAU, captiva les spectateurs par son audacieuse relecture des codes du film d’action et d’espionnage : «Les gens furent surpris par son approche», commente le producteur Frank Marshall. «Ils ne s’attendaient pas à des choix aussi originaux, aussi radicaux en matière de narration et de mise en scène. Et ils furent agréablement surpris de voir Matt Damon exceller dans un emploi aussi nouveau pour lui.»

Pour rĂ©aliser le deuxième volet : LA MORT DANS LA PEAU, les producteurs firent appel au cinĂ©aste britannique Paul Greengrass, connu pour ses documentaires et divers longs mĂ©trages, dont BLOODY SUNDAY, oĂą il retraçait avec un implacable rĂ©alisme la sanglante manifestation de Derry (Irlande du Nord). Greengrass aborda ce premier film Ă  gros budget en mettant son style favori – camĂ©ra Ă  l’épaule et montage serrĂ© – au service d’une histoire complexe, bourrĂ©e d’action et de retournements et teintĂ©e d’un rĂ©jouissant humour Ă  froid. Ce thriller donna Ă  sa carrière un formidable coup de pouce avant que sa poignante Ă©vocation du VOL 93 ne lui rapporte en 2006 sa première nomination Ă  l’Oscar et ne s’inscrive sur de nombreuses listes des Dix meilleurs films de l’annĂ©e.La vengeance dans la peau

Avec LA VENGEANCE DANS LA PEAU, Paul Greengrass conclut le périple mouvementé de Jason Bourne : «Bourne est un personnage réel, évoluant dans un monde réel, mais sa quête identitaire a une dimension mythique. A-t-il toujours été un tueur, ou en a-t-on fait un tueur, et pourquoi ? Il cherche une réponse à ces questions, sans jamais faire confiance à personne. À ses yeux, le système est pourri, tous les hommes sont mauvais.»

Matt Damon se réjouissait de retrouver Greengrass sur ce troisième volet : «Paul est l’un des grands réalisateurs actuels. Son style est idéalement adapté à ces films parce qu’il est en prise directe avec le réel et n’a rien de théâtral.»

La vengeance dans la peauDe film en film, Damon apporte à Jason Bourne la même obstination, la même intensité contenue dans sa quête de vérité : «Matt a toujours su trouver la note exacte», souligne le réalisateur. «Le public perçoit d’instinct la droiture de ses personnages, même lorsque ceux-ci évoluent dans des contextes troubles ou affichent une certaine noirceur. Il sent qu’ils sont mus par une force positive. Cet aspect plaît particulièrement aux jeunes spectateurs.» «Matt incarne Jason comme Robert Ludlum le voyait», souligne Frank Marshall. «Par exemple, il n’a pas l’allure d’un assassin, bien qu’il ait été formé pour tuer, et c’est un homme de notre temps, apte à se fondre dans n’importe quel environnement. C’est bien ainsi que Ludlum le dépeint dans ses romans.»

Le scénario de Tony Gilroy, comme celui des deux précédents films, s’éloigne du contexte «guerre froide» des romans, devenu passablement obscur pour le public contemporain, mais conserve les thèmes clés de la conspiration, du mensonge d’État, de la manipulation et du coup tordu dont la pertinence n’est plus à démontrer. (On a longtemps soupçonné Ludlum d’avoir un contact au sein de la CIA, tant ses descriptions du mode opératoire de l’Agence sont réalistes.)

Paul Greengrass connaît lui aussi intimement les arcanes de l’espionnage. En 1987, il cosigna avec Peter Wright, ancien directeur adjoint du MI5, un compte rendu précis et détaillé de la vie d’un ancien agent du Renseignement britannique. Le gouvernement s’efforça vainement d’interdire ce «Spycatcher», lui apportant ainsi une énorme publicité qui contribua à en faire un best-seller international. Greengrass est ainsi devenu l’un des réalisateurs les mieux informés sur le monde de l’espionnage et l’un des mieux placés pour raconter l’aventure de Jason Bourne.

La vengeance dans la peauDans les épisodes précédents, Jason redécouvrait des bribes de son passé à travers certaines réactions instinctives. Il réalisait ainsi son aptitude à éliminer discrètement une cible en public ou à semer ses poursuivants. Mais la mort brutale de sa compagne le dissuadait d’utiliser ces dons. «Cet homme au lourd passé a commis des actes horribles, et il le sait», souligne Damon. «Marie l’avait aidé à se comprendre un peu mieux, elle incarnait sa part d’humanité. Depuis sa mort, Jason n’a plus rien à perdre.»

Bourne espérait en avoir fini avec son passé après la mort de son ennemi Ward Abbott (Brian Cox). «À la fin de LA MORT DANS LA PEAU, il avertissait clairement l’Agence et les responsables du programme Treadstone : sa vengeance serait terrible si jamais ils s’avisaient de le relancer ou de le faire suivre», rappelle Damon. Mais la situation internationale pousse certains cadres de la CIA à mettre en place une surveillance renforcée. À Treadstone succède donc le projet Blackbriar. «Ayant compris leurs erreurs, ils n’ont pas mis longtemps à inventer de nouvelles techniques d’entraînement et de manipulation psychique», dit Damon.

Et la poursuite reprend à fond de train, de Londres à Madrid et Tanger, de Paris à Moscou et New York… «Les films de la saga sont aussi des voyages à travers le monde entier, et j’aimais l’idée de réunir en une même histoire Londres, Madrid et New York», indique Greengrass.

UN CASTING DE TRAÎTRES ET D’ESPIONS

La vengeance dans la peauLe commandement a changé, mais les activités de Blackbriar (ex-Treadstone) ont pris, à la suite du 11 septembre, un caractère encore plus secret et plus sophistiqué. «Ces types ne sont pas foncièrement pourris – c’est le système qui l’est», nuance Greengrass. «Le film est fondé sur l’opposition entre un héros qui s’efforce le rentrer dans le droit chemin et un système profondément corrompu.»

LA VENGEANCE DANS LA PEAU marque le retour de deux brillantes actrices qui ont largement contribué au succès de la saga. Joan Allen interprète Pamela Landy, la «traqueuse d’espions» que Jason a su convaincre de sa bonne foi. Julia Stiles est la jeune Nicolette «Nicky» Parsons, aujourd’hui basée à Madrid. «Joan confère à Pamela un séduisant mélange de sangfroid et d’intelligence», se réjouit Greengrass. «Elle procure un solide ancrage au côté CIA de l’histoire.»

Pamela est censée aider Noah Vosen, le nouveau chef de la section secrète de la CIA à retrouver Bourne. «Bien qu’elle soit devenue une «spécialiste» de Bourne, celui-ci reste à ses yeux une énigme qu’elle se doit de résoudre en dépit de la compassion qu’elle éprouve pour lui», explique l’actrice. En fonctionnaire responsable et scrupuleuse, Pamela poursuit parallèlement son enquête sur Treadstone, au grand dam de Vosen et ses sbires. «Pamela ne défend pas ouvertement Bourne», explique le producteur Patrick Crowley, «mais elle veut lui donner une occasion de s’expliquer. Vosen, lui, ne songe qu’à l’éliminer.»

La vengeance dans la peauNicky a évolué et mûri depuis sa première et brève apparition dans le premier épisode. «Elle était totalement désorientée à l’époque», constate Julia Stiles. «C’est un autre dilemme qu’elle connaît maintenant. Consciente que la situation a empiré depuis la création de Blackbriar, elle cherche à sortir indemne de ce guêpier. Le problème, c’est qu’elle en sait trop…»

Matt Damon : «Jason et Nicky sont deux jeunes en fuite qui vont revivre certaines des situations que Bourne et Marie connurent en leur temps. Mais il est clair qu’il ne se passera jamais rien de plus entre eux. Leurs choix de vie sont trop différents.»

David Strathairn interprète Vosen, chef du projet Blackbriar. «David confère à tous ses personnages une intelligence supérieure, une résolution et une force qui s’expriment paradoxalement à travers une grande douceur», indique Crowley qui travailla pour la première fois avec l’acteur sur L. A. CONFIDENTIAL.

Le vétéran Scott Glenn interprète le directeur de la CIA, Ezra Kramer. «Fraîchement nommé à la tête de l’Agence, il va être confronté à un déluge de problèmes», note le producteur Paul Sandberg. «Il fallait un acteur d’une stature exceptionnelle pour illustrer l’autorité et les ambiguïtés de cet éminent personnage.»

La vengeance dans la peauPrenant la suite des mémorables «méchants» crées par Clive Owen (LA MÉMOIRE DANS LA PEAU) et Karl Urban (LA MORT DANS LA PEAU), le comédien vénézuélien Edgar Ramirez interprète Paz, digne représentant de la nouvelle génération de super-tueurs formés par la CIA. Paz étant d’un niveau égal à Bourne, les deux hommes vont se livrer à un palpitant jeu du chat et de la souris. «Dans un western, Jason serait le «gunslinger» couvert de gloire, et Paz son jeune challenger !», indique Greengrass. «C’est sur cette dynamique que repose leur affrontement d’un bout à l’autre du film.»

Le casting comprend aussi Paddy Considine, dans le rôle du reporter britannique Simon Ross, dont le scoop sur Jason, Blackbriar et les activités occultes de l’Agence sera le point de départ de l’histoire. Après avoir lu son papier, Jason fera tout pour contacter le journaliste avant que Paz et d’autres exécuteurs de Blackbriar ne le réduisent au silence.

La source de Ross est un chef de bureau de la CIA : Neal Daniels, interprété par Colin Stinton. Outré par les agissements de ses supérieurs, Daniels va mener Jason à son associé, le Dr. Albert Hirsch (Albert Finney), qui joua un rôle capital dans la vie antérieure et la tragique métamorphose de Bourne. Talonné par les hommes de Blackbriar, Jason se rapproche à chaque étape de la découverte de sa véritable identité.

Paul Greengrass : «En chaque lieu l’attendent de nouveaux dangers, de nouveaux challenges qu’il doit surmonter grâce à son intelligence. Le spectateur les découvre en même temps que lui, ce qui entretient un formidable suspense et amène toutes sortes d’interrogations.» Cette quête s’achèvera à New York, base américaine de Blackbriar et domicile du Dr. Hirsch.

Matt Damon : «Hirsch connaît tous les secrets de Bourne, son vrai nom, l’entraînement qu’il a subi, les épreuves auxquelles il a été soumis. New York est l’aboutissement logique de son périple. C’est là que tout commença, c’est là que l’histoire se bouclera…»

avatar A propos de l'auteur : fandecine (217 Posts)

Administrateur du site Ciné Blog. Passionné de S-F, fan d'Isaac Asimov et Philip K. Dick, j'ai créé en 2005 le site Fan de Cinéma. J'aime le cinéma de Kubrick, de Tim Burton, de terry Giliams et de Ridley Scott. Je suis en général plutôt bon public et je ne m'attache pas tant à la facture des films qu'a l'histoire qui m'est contée. En dehors de ma passion pour le cinéma, je dirige une petite Web Agency.


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