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Dead or Alive, au cinéma le 18 juillet 2007

ENSEMBLE ELLES SONT INVINCIBLES

Dead or AliveQuatre femmes, au début rivales dans une compétition d’arts martiaux, finissent par s’allier pour lutter contre un homme qui veut contrôler le monde :

Tina est superstar dans le milieu de la lutte féminine,

Christie est voleuse et tueuse à gages,

Princesse Kasumi est une aristocrate asiatique éduquée par des maîtres en arts martiaux,

Helena est une athlète en sports extrêmes dont le passé tragique est lié au lieu dans lequel se déroule le tournoi Dead or Alive

NOTES DE PRODUCTION

Dead or AliveLes personnages du jeu vidéo “Dead or Alive” de Tecmo prennent enfin vie dans ce film réalisé par Cory Yuen (THE TRANSPORTER) pour Impact Pictures, filiale du producteur et distributeur Constantin Film. Tourné entièrement en Chine dans les studios Zhejiang Hengdian World et dans le parc Yuzi Paradise à Guilin, DEAD OR ALIVE réunit un casting de vedettes et d’athlètes d’envergure internationale.

Aux côtés des quatre héroïnes combattantes, de nombreux concurrents sont là pour gagner la récompense de 10 millions de dollars. Parmi eux, le boxeur de rue Zack, interprété par l’ancien joueur de football américain Brian White (Mr. 3000) ; Bayman, joué par Derek Boyer, détenteur de record du monde du Guiness Book connu comme “l’homme le plus fort d’Australie” et Léon, incarné par Silvio Simac (UNLEASHED) le champion du monde de Tae Kwon Do.

Dead or AliveD’autres se rendent sur l‘île avec de moins nobles intentions. Bass, champion du monde de catch interprété par le catcheur professionnel Kevin Nash (THE LONGEST YARD), arrive à convaincre sa fille Tina de ne pas mettre sa vie en danger. Max, l’ancien complice de Christie, joué par Matthew Marsen (BLACK HAWK DOWN), se fait passer pour un kick-boxer brésilien interessé par un prix encore plus important que les 10 millions de dollars en jeu.

La princesse Kasumi est encouragée par son entourage : son garde du corps et ami Hayabusa, interprété par le champion d’arts martiaux Kane Kosugi (GODZILLA : FINAL WARS) ; sa demi-soeur Ayane, jouée par Natassia Malthe (ELEKTRA), et son frère Hayate, disparu lors du précédent tournoi Dead or Alive, interprété par l’acteur de films d’arts martiaux et cascadeur Collin Chou (MATRIX RELOADED, MATRIX REVOLUTIONS).

LE JEU VIDÉO

Dead or AliveLe site www.gamespot.com dépeint la série “Dead or Alive” de Tecmo comme “l’un des jeux de combats les plus aboutis visuellement dans des cadres magnifiques avec des personnages extraordinaires”. 6 millions de copies ont été vendues, en faisant l’un des jeux vidéos le plus vendus au monde. Le producteur Paul W.S. Anderson explique l’une des raisons qui l’ont poussé lui et son associé à adapter “Dead or Alive” sur grand écran : “Nous sommes fans du jeu vidéo. J’y ai beaucoup joué. Il a un côté multiculturel avec des gens différents qui se rassemblent. Nous avons fait la même chose sur le film : nous avons engagé les meilleures équipes du monde entier !”. Passer d’un jeu vidéo à un film implique de créer une histoire suffisamment solide d’après une base, qui de par son interactivité, se doit d’avoir de multiples intrigues et issues. Le réalisateur Cory Yuen explique : “Le jeu lui-même est controlé par un être humain, mais ce film est très “alive”. L’action est la base du film, mais l’amitié entre les filles et les raisons qui font qu’elles passent de rivales à amies sont également très importantes.” Puis vint le problème des effets spéciaux. Comment recréer des images de synthèse avec des acteurs dans des décors naturels ? Délaissant la solution de facilité de tourner la majorité des scènes d’action sur ‘green screen’, Yuen a préféré choisir des acteurs capables de faire des cascades en décors naturels. Il refusa de s’imposer des limites quelles qu’elles soient. A la difficulté de passer du jeu au film, s’ajouta celui de l’équipe artistique et technique d’envergure internationale (4 langues étaient parlées sur le tournage : l’Anglais, le Cantonais, le Mandarin et l’Allemand) ainsi que le fait d’être le premier film occidental à être tourné dans les célèbres studios chinois d’Hengdian World.

Dead or Alive“Les personnages dans le jeu et dans le film sont très semblables mais les deux mondes sont très différents. C’est relativement simple de faire un film d’action en utilisant des images de synthèse. L’inconvénient de ces images est qu’elles ne sont pas aussi excitantes que la vraie vie”. Kane Kosugi ajoute : “J’ai joué aux jeux vidéos toute ma vie et “Dead or Alive” est un superbe jeu de combats. Comparé aux autres jeux, celui-là a plein de filles vraiment impressionnantes.

Chaque personnage a un style et j’ai apprécié faire ce film car les acteurs ressemblent à leurs personnages, ils en ont appris leurs mouvements.” Les fans du jeu n’ont pas à s’inquiéter de la fidélité du film par rapport au jeu. Leurs combattants favoris sont reconnaissables instantanément ! Holly Valance précise : “On ressemble trait pour trait aux personnages du jeu… C’est assez incroyable de voir à quel point les acteurs ont été transformés par la coiffure, le maquillage et les costumes pour devenir ces personnages.” N’étant pas adepte des jeux vidéo, elle avoue n’avoir jamais joué au jeu auparavant. Mais après avoir obtenu le rôle de Christie, elle en est devenue fan.

Devon Aoki a découvert l’univers de “Dead Or Alive” par l’intermédiaire de son petit frère : “Il avait 15 ans et était fan du jeu. Il m’a dit que Kasumi était super cool et qu’il m’en voudrait à mort si je n’allais pas à l’audition ! Après avoir décroché le rôle, j’ai commencé à jouer avec lui pour la première fois et j’ai compris pourquoi le jeu avait tant de disciples. On a essayé de faire en sorte que nos personnages soient les plus proches possible de ceux du jeu”. Sur le tournage, des consoles Xbox Dead Or Alive furent d’ailleurs données aux acteurs. Brian White raconte : “Ça a un côté surréaliste de s’asseoir avec le reste de l’équipe et de jouer ton propre personnage”.

Mais pousser les acteurs à jouer n’est pas complètement innocent. “Quand je jouais Zack dans le jeu vidéo, j’ai appris certains de ses mouvements, de ses manières et je suis vraiment rentré dans son personnage”. Sarah Carter ajoute : “Tous les personnages sont très détaillés. Ils ont tous leur propre façon de se battre, de s’habiller, leur propre histoire. Donc quand tu joues, tu as vraiment l’impression de déjà connaître le combattant”. Mesurant 1m85, le catcheur professionnel Kevin Nash avoue qu’il n’a pas eu besoin de faire un gros effort d’imagination pour interpréter Bass. “Le personnage du jeu vidéo est aussi un lutteur professionnel. Mon fils et moi avons joué au jeu il y a deux ans; quand on m’a appelé pour le rôle je savais déjà qui était Bass. Cinq jours plus tard, j’étais dans un avion en partance pour la Chine !”. Matthew Marsden joue le rôle de Max, un rôle différent des autres. “C’est un personnage très drôle à interpréter, un rôle de comédie, quelqu’un qui ne se bat pas ! Ce qui tombe bien vu la taille des mecs dans le film !!!”.

LA PRÉPARATION DES CASCADES

Dead or AliveLes acteurs ont du se soumettre à un entraînement éreintant pour que leurs personnages puissent égaler les talents en arts martiaux de leurs homologues du jeu vidéo. Tous les acteurs principaux étaient déjà physiquement performants. Jamie Pressly qui joue Tina Armstrong, la superstar de la lutte, s’était entraînée pendant plusieurs années comme gymnaste, danseuse et kick-boxeuse. Sarah Carter qui interprète Helena Douglas, la reine du rollerblade, était auparavant danseuse professionnelle au Royal Winnipeg Ballet. L’actrice-mannequin Devon Aoki avait déjà une expérience dans les arts martiaux mais elle est la première à avouer qu’elle ne s’était jamais entraînée autant de toute sa vie. Trois mois avant le début du tournage, les acteurs ont commencé leur entraînement intensif. Aoki se souvient : “On avait tous trois cascadeurs chacun pour travailler. Au début, nous avons travaillé l’endurance cardio-vasculaire – saut à la corde, course, stretching. Nous sommes passés aux techniques de combat – frappes, coups de pied, coups de poing avec les mouvements des différents arts martiaux. Nous avons terminé par l’entraînement d’haltérophilie avec un culturiste !”.

Dead or AliveL’entraînement physique intense l’est devenu encore plus une fois en Chine, avec des séances pouvant atteindre jusqu’à neuf heures par jour. Jaime Pressly raconte : “J’ai été une athèle toute ma vie – dance, gym, kickboxing. Mais malgré tout, ça a été très dur. C’est un peu comme Hilary Swank qui a du s’entraîner à devenir une boxeuse pour donner le change dans MILLION DOLLAR BABY”. Holly Valance avoue que se préparer pour le rôle de Christie la voleuse, était à la fois gratifiant et pénible. “J’ai eu des douleurs dans des parties de mon corps dont j’ignorais l’existence ! En gros j’étais presque infirme les trois premières semaines. Je passais plus de temps à maquiller les parties de mon corps couvertes de bleus que mon visage ! C’est intéressant de voir comment l’entraînement change ton corps ; tu te sens si forte après !”

Dead or AliveL’entraînement a payé. Les acteurs ont fait la quasi-totalité de leurs cascades : monter en haut de montagnes, tomber du haut de balcons, sauter d’avions ou sur un toit de palais. Sarah Carter a apprécié le fait de s’être entraînée pour une scène dans laquelle elle doit faire face à 24 gardes Ninja et geishas en haut de 450 marches de ciment par 38°C ! Je tenais deux épées de samouraïs de 7 kilos chacune donc j’avais plutôt intérêt d’être à la hauteur pour cette scène ! Un vrai défi mais l’excitation ne vient pas sans challenge. Les cascades sont tout simplement formidables.” Mais n’aurait-il pas été plus simple d’engager des cascadeurs professionnels et de leur apprendre à interpréter leurs rôles ? Le producteur Jeremy Bolt précise : “D’abord et avant tout les acteurs se devaient d’être des acteurs ; Cory et moi étions d’avis que l’interprétation était la priorité”. Kane Kosugi, ceinture noire de Tae Kwon Do et de Karaté avoue qu’il a baissé la guarde la première fois qu’il a rencontré ses partenaires féminines; quand je suis arrivé en Chine, on a eu une séance d’entraînement tous ensemble. Elles étaient vraiment au top. J’étais très surpris et j’ai commencé à m’entraîner encore plus !

LA MÉTHODE YUEN

Dead or AliveChaque acteur anglophone avait un traducteur bilingue Anglais/Mandarin. Cory Yuen avait aussi un interprète pour l’assister, car il ne parle pas anglais couramment. Mais ce n’était pas un problème pour Jamie Pressly “J’arrivais à le comprendre sans interprète ; il est très charismatique. Un jour, nous avions une discussion sur une scène de combat ; le traducteur a commençé à traduire, mais je lui ai dit que ça n’était pas nécessaire. Je savais précisément ce qu’il voulait, sans même un seul mot.” Pour s’assurer toutefois que rien ne soit perdu via la traduction, Yuen mit au point un système de story-boards très élaborés pour illustrer les scènes de combat telles qu’il voulait les tourner : “J’ai eu besoin d’utiliser ses story-boards, parce que la plupart des acteurs n’étaient pas habitués à jouer en même temps” précise Yuen. “Ça aide à surmonter l’obsctacle du langage. Même si tu décris un mouvement, les acteurs ne comprennent vraiment ce que cela signifie visuellement qu’après avoir vu le story-board.” Chaque soir, les acteurs recevaient leur texte pour le lendemain accompagné d’un story-board sur lequel était précisé en gros plans l’expression des visages.

LE TOURNAGE EN CHINE

Dead or AliveCory Yuen a décidé de tourner DEAD OR ALIVE en Chine afin de garder une authenticité asiatique : “Dans le jeu, beaucoup de personnages sont d’origine asiatique et les costumes sont d’inspiration orientale ou japonaise ; de plus, je connais la Chine et je peux mieux contrôler la qualité et le budget ici”. La plus grande partie du tournage s’est déroulée dans les Studios Hengdian, qui s’étendent sur 25 km, sont dotés de 13 plateaux avec une reconstitution de la Cité Interdite dans laquelle a été tournée notamment le film Hero. Autre lieu de tournage, le Yuzi Paradise, à la périphérie de la ville de Guilin, est une région connue pour ses paysages fabuleux, sa végétation luxuriante et ses collines pentues de karst.

Dead or AliveLe chef décorateur James Choo a mis au point une esthétique qui combine les styles occidentaux et orientaux, qui rappellent aux fans qu’ils regardent Dead or Alive mais avec un nouveau mélange de cultures : “On a des scènes très différentes de grands palaces aux motifs orientaux intemporels avec des décors au style très occidental, comme l’intérieur d’un avion ou les quartiers généraux de DOA. Nous avons construit cela pour que l’attention du public aille du passé au présent, et également vers un futur inventif”. Le chef costumier Frank Helmer avait une équipe de 10 tailleurs qui créèrent environ 80% des costumes de toute pièce pour le film. Les matières utilisées fûrent essentiellement la soie et le lin.

Les costumes des 200 combattants Ninja furent créés à partir d’un mélange de robes de coton avec des armures en cuir et en plastique moulé peint avec des détails d’époque, des écharpes de soie et des bandeaux.

Dead or Alive
Helmer s’est bien sûr inspiré des costumes des personnages du jeu Dead or Alive. Il s’est trouvé confronté à de multiples problèmes quand il a fallu adapter ces costumes à des acteurs de chair et de sang travaillant dans des conditions extrêmes : “Il fallait que les costumes puissent supporter les scènes d’action, la chaleur et l’humidité de la Chine en plein été. Certaines matières ont du être refusées elles auraient été très vite abîmées. Un jour cinq des ninjas se sont évanouis à cause de la chaleur…”.

Le producteur Jeremy Bolt précise : “En tant que producteur occidental, vous êtes habitué à ce que les choses fonctionnent d’une certaine façon. Mais ici en Chine, il faut être souple. Les choses se font, mais pas toujours de la façon à laquelle vous avez pensé. Il faut être détendu mais en même temps prêt à tout !!!”.

avatar A propos de l'auteur : fandecine (217 Posts)

Administrateur du site Ciné Blog. Passionné de S-F, fan d'Isaac Asimov et Philip K. Dick, j'ai créé en 2005 le site Fan de Cinéma. J'aime le cinéma de Kubrick, de Tim Burton, de terry Giliams et de Ridley Scott. Je suis en général plutôt bon public et je ne m'attache pas tant à la facture des films qu'a l'histoire qui m'est contée. En dehors de ma passion pour le cinéma, je dirige une petite Web Agency.


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