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Steppin’, au cinéma le 9 mai 2007

L’HISTOIRE

Steppin'En quittant les quartiers pauvres de L.A. pour étudier dans la plus prestigieuse université d’Atlanta, DJ Williams intègre un monde dont il ignore tout. Grâce à ses qualités d’athlète, il était chez lui un champion de street dance. Mais dans ce repaire de l’élite, il ne se sent pas à sa place.

A la Truth University, DJ découvre également le stepping, une danse qui trouve ses racines dans la Boot Dance africaine. Lorsque le jeune homme démontre ses qualités de danseur dans un club local, il attire l’attention des fraternités. Même la très belle April a remarqué son talent, ce qui n’est pas du goût de son petit ami, Grant, l’une des stars de Mu Gamma Xi. DJ décide de rejoindre la fraternité rivale, Theta Nu Theta.

Son style atypique et spectaculaire ravive la compétition et remet en cause la suprématie de Mu Gamma Xi. Mais l’arrogance de DJ et son égoïsme vont mettre en danger tout le groupe. Alors que Grant tente de le faire radier juste avant la plus grande compétition de l’année, DJ va devoir apprendre le vrai sens du mot fraternité…

 

NOTES DE PRODUCTION

Ils découvrent la vie, l’amour, et cherchent la place qui sera la leur dans le monde. A défaut de savoir où poser leurs pieds, ils savent comment le faire…

En suivant les pas de DJ, le film nous entraîne au cÅ“ur d’un univers où le rythme n’est plus seulement dans la peau, mais partout dans la vie. Le stepping est une danse spectaculaire qui trouve ses racines dans la Boot Dance africaine. Cette discipline s’est imposée comme une tradition sur les campus afro-américains. Elle combine des pas et des figures méticuleusement réglés avec des chants et des mouvements de percussion des mains et des pieds.

Le producteur Will Packer et le producteur exécutif Rob Hardy expliquent : « Si les séquences de danse de STEPPIN’ sont éblouissantes, c’est aussi un film qui repose sur une intrigue forte, un drame complexe sur le passage à l’âge adulte où s’imbriquent des thèmes comme l’amour, la lutte des classes et la tradition des fraternités universitaires afro-américaines. »

Will Packer poursuit : « DJ Williams, le personnage principal, est un gamin des rues de Los Angeles qui ne sait rien du monde de l’université et va être métamorphosé par son engagement personnel au sein d’un groupe. »

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Le producteur ajoute : « Le film aborde des sujets très différents. Il y a d’abord l’histoire d’amour entre DJ et April, puis la rivalité entre les fraternités – qui donne naissance à des morceaux d’anthologie en matière de stepping, et pour finir, la naissance d’un vrai lien entre DJ et les autres membres de sa fraternité. Au début, DJ pense que seul le stepping compte, mais il va recevoir une vraie leçon de vie… » Le réalisateur Sylvain White est né et a grandi en France, mais il a un lien personnel avec le stepping. Il explique : « Mon père a été membre d’une fraternité, et il a pratiqué le stepping pendant ses études universitaires. Pour moi, pouvoir capter cet univers et cet esprit dans un film pour la première fois revêt une importance particulière. En tant que réalisateur, je me dois d’être passionné par les sujets que je filme. Avec le stepping, c’est venu très naturellement. C’est la première des raisons qui m’ont donné envie de faire STEPPIN’. »

Sylvain White a également été séduit par le ton positif de l’histoire. « Ce film parle de la vie à l’université et de gens très intelligents. Il comporte une histoire d’amour simple, belle et profonde. Les deux personnages sont issus de milieux très différents et le simple fait qu’ils soient attirés l’un par l’autre est déjà un message fort. » En raison des liens personnels qu’entretenait chaque membre de l’équipe avec le stepping et les fraternités, tous étaient résolus à faire le film le plus authentique possible.

Will Packer déclare : « Le grand public n’est pas encore familier du stepping. Nous avons eu la chance de pouvoir créer un portrait riche de cet univers qui puisse parler à ceux qui en ignorent tout, et qui puisse aussi plaire à ceux qui connaissent et pratiquent le stepping. Ces derniers trouveront ce film très réaliste. » Le producteur ajoute : « On n’avait pas vu de film dressant un portrait réaliste de la vie universitaire afro-américaine depuis SCHOOL DAZE de Spike Lee en 1988. Nous avons voulu nous montrer fidèles non seulement au stepping, dans tout ce qui fait sa spécificité et son caractère spectaculaire, mais aussi à l’objectif de ces fraternités, ces associations d’étudiants qui ont pour but d’aider et de servir la communauté. »

Rob Hardy, le producteur exécutif, note : « On découvre le cÅ“ur du film lorsque DJ examine les photos exposées au Heritage Hall, la salle de la tradition de l’université. Quand il voit le portrait de tous les membres des fraternities (les clubs masculins) et des sororities (les clubs féminins), de Martin Luther King à Rosa Parks, du Dr Betty Shabazz à Michael Jordan, cela permet de faire le lien entre toutes ces grandes figures du passé et les astronautes, les hommes et femmes d’affaires, les gens du spectacle et les politiciens d’aujourd’hui. L’idée est que, exactement comme dans l’équipe de stepping, nous devons nous allier et unir nos forces individuelles pour devenir une seule et même équipe gagnante. C’est cela que modestement, nous aimerions transmettre à travers notre film. »

LES ACTEURS

Dans le choix de ses interprètes, le réalisateur Sylvain White savait qu’il n’y aurait pas de place pour le compromis. Il confie : « Le plus important quand on fait un film, c’est le casting, et ce film-ci constituait un défi exceptionnel sur ce plan : il fallait des talents hors du commun tant au plan dramatique qu’au plan de la danse. Les acteurs devaient pouvoir jouer les exigences émotionnelles de ces rôles et être aussi capables de prestations d’un niveau exceptionnellement élevé en matière de danse. Il n’y a aucune doublure danse dans notre film. »

Pour trouver l’interprète de DJ Williams, le réalisateur et les producteurs ont cherché à travers tous les Etats-Unis. Sylvain White raconte : « Lorsque Columbus Short a joué la scène pour nous, j’ai été soufflé. Son jeu d’acteur était exceptionnel, sa présence impressionnante. En le voyant jouer, je me suis dit intérieurement : « S’il vous plaît, s’il vous plaît, faites qu’il sache danser… ». Quand je lui ai posé la question, il m’a juste regardé et il a souri ! » Columbus Short avait joué auparavant dans LA GUERRE DES MONDES de Steven Spielberg et ACCEPTED, et s’était produit régulièrement à la télévision. Il a entamé sa carrière professionnelle dans la tournée d’une comédie musicale à succès de Broadway, « Stomp », avant de devenir un chorégraphe très réputé à Los Angeles, partenaire de Britney Spears, Ashanti ou Brandy.

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Columbus Short explique à propos de son personnage : « DJ est quelqu’un de complexe qui fonctionne à plusieurs niveaux, et le conflit intérieur qui le déchire le rendait très intéressant à jouer. C’est une véritable odyssée qu’il entreprend, dans un environnement complètement nouveau pour lui. Il découvre le stepping pour la première fois, l’amour pour la première fois… » Le stepping était justement une des choses qui attiraient l’acteur. « J’ai été sur les routes en tournée avec « Stomp » pendant deux ans. Même si je n’avais jamais pratiqué le stepping avant, j’avais le sentiment d’avoir les aptitudes nécessaires en moi. Sylvain, les chorégraphes, tous les danseurs et moi avons travaillé dur et nous avons créé ce mélange de hip-hop et de stepping tellement original qu’on ne peut pas le décrire. »

Rob Hardy observe : « Il nous fallait quelqu’un qui possède l’arrogance et la confiance en soi de ce personnage de street kid, mais qui ait aussi la maîtrise, les mouvements, la technique nécessaires pour bluffer le public. Columbus nous a énormément impressionnés par son talent de danseur. Et en tant qu’acteur, il a l’intensité, la sincérité qui lui permettent d’éveiller la sympathie du public. » Hardy poursuit : « Travailler avec Columbus a été extraordinaire. Il arrivait sur le plateau avec une énergie phénoménale et des idées, et il a collaboré à la perfection avec les chorégraphes. Un jour, il nous a dit qu’il voulait sauter dans les airs, et tout le monde s’est arrangé pour faire en sorte que cela soit possible. Quand on voit ce plan à l’écran, on se dit qu’il est impossible que Columbus l’ait fait sans câbles, mais c’est la pure réalité ! »

Face à Columbus Short, il fallait un acteur capable de jouer l’adversaire en incarnant le rôle clé de Grant, rival de DJ en amour et en stepping. Les cinéastes ont choisi Darrin Henson. Sylvain White raconte : « Je connaissais Darrin pour son travail sur la série « Soul Food ». Il est autant acteur que danseur. Je cherchais quelqu’un qui ait du génie dans ces deux domaines, et Darrin était le type capable de le faire ! » Outre son personnage de Lem Van Adams, ancien voyou devenu père de famille et homme d’affaires dans trois saisons de la série, Henson est également un danseur de talent, un chorégraphe réputé qui a travaillé avec Jennifer Lopez, Britney Spears et N-Sync, et depuis peu, un réalisateur. « Avec Columbus et Darrin, raconte Rob Hardy, nous avions deux pointures de la danse pour s’affronter à l’écran. Il était évident que leurs scènes communes seraient explosives ! » Même avec sa longue expérience de la danse et de la chorégraphie, Darrin Henson a eu beaucoup à apprendre en matière de stepping – mais il a appris rapidement.

Il raconte : « Je suis né et j’ai grandi dans le Bronx, et mon style, c’est la street dance. Je ne connaissais le stepping que parce que j’en ai vu à l’université. Je n’avais jamais essayé, mais j’ai toujours aimé le rythme, les percussions. Il y a des similitudes entre ces deux disciplines dans la manière dont il faut conserver deux rythmes en même temps. C’est ainsi que j’ai abordé le stepping. » Bien que Grant soit l’antagoniste dans cette histoire, Darrin Henson ne voit pas son personnage comme un pur méchant. « Grant se trouve obligé de protéger sa réputation à l’université, et ses relations avec April, qui semble être attirée par DJ. Ses confrères comptent sur lui pour les mener à leur huitième victoire au Step Show, la grande compétition annuelle. Grant est le genre de type qui exige l’excellence de lui-même, et qui demande la même chose aux autres. Il est très aimé et respecté, et il veut que ça continue. » Le rôle d’April, la belle étudiante que DJ remarque dès sa première journée sur le campus, est interprété par Meagan Good, une jeune actrice qui a fait ses débuts à 4 ans.

Sylvain White commente : « Meagan a donné à son personnage des choses auxquelles je ne me serais jamais attendu. Elle est d’une intelligence remarquable. Elle apporte des idées excellentes, et j’ai fait totalement confiance à la fois à son instinct et à son approche intellectuelle. » Rob Hardy ajoute : « Meagan nous a offert la richesse de son expérience. Son personnage aide DJ à progresser, mais elle doit aussi régler des choses importantes dans sa propre vie. » Pour trouver les acteurs et danseurs capables de rivaliser avec Columbus Short et Darrin Henson, il a fallu là aussi parcourir les Etats-Unis. L’acteur et musicien Laz Alonso a été choisi pour jouer Zeke, le chef de la fraternité rivale, Mu Gamma Xi. Il a déjà joué au cinéma mais n’avait aucune formation de danseur.

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Sylvain White commente : « Laz a fait preuve d’une persévérance qui force le respect. Il a étudié, répété et a réussi à se hisser au niveau des autres. » Brian White, qui joue Sylvester, le « grand frère » de la fraternité de DJ, avait quant à lui une formation de danseur mais travaille surtout comme acteur. Le réalisateur note : « Pour faire ce film, Brian a dû renouer avec ses racines. Son personnage devait être l’un des meilleurs steppers et l’entraînement qu’il a suivi était impressionnant. » La fraternité compte aussi Ne-Yo, un artiste Def Jam disque de platine, qui fait ici ses débuts d’acteur dans le rôle de Rich Brown, et Jermaine Williams dans celui de Noel. Chris Brown, artiste Jive Records et lui aussi album de platine, fait également ses premiers pas d’acteur dans le rôle de Duron, le jeune frère de DJ. Sylvain White commente : « J’ai eu une chance incroyable d’avoir pu faire ce film avec des gens aussi doués. »

A LA DECOUVERTE DU STEPPING

Will Packer, producteur du film et ancien membre d’un groupe de stepping, souligne : « STEPPIN’, c’est du step dancing traditionnel à la puissance 10 ! »

Le stepping, version contemporaine de la gumboot (danse africaine) a été adopté par les clubs d’étudiants et d’étudiantes afro-américains et s’est imposé peu à peu comme un élément essentiel de la vie des étudiants noirs. Mêlant la parole, le chant et la danse, le stepping est né il y a plus d’un siècle. La tradition et le rituel font partie intégrante de cette forme d’art et les cinéastes considéraient comme vital que le stepping du film soit ancré dans la réalité.

Le chorégraphe Dave Scott explique : « Le stepping a commencé avec des éléments traditionnels africains comme la percussion corporelle et les mouvements de groupe coordonnés. Les fraternités ont ajouté des pas et figures d’une précision extrême. Pour le film, nous avons encore voulu actualiser cela en intégrant des figures de street dance et des mouvements acrobatiques. » Pour les figures particulières du film, mélange de stepping traditionnel et de mouvements influencés par le hip-hop, les cinéastes ont fait appel au chorégraphe Dave Scott, qui a travaillé à la fois avec des artistes de la musique et sur des films comme COACH CARTER et STREET DANCERS.

Rob Hardy commente : « Il n’y a pas meilleur chorégraphe que lui pour le cinéma. Dave a consacré un temps et une énergie phénoménaux à ce film. Pour obtenir une authenticité absolue, il a rassemblé une équipe qui comptait des gens comme Jesus « Chuck » Maldonado, qui est un ancien stepper d’université. » Sylvain White ajoute : « Les chorégraphies de Dave sont une des bases du film. Nous avons créé un nouveau style de dance, une synthèse de différents styles. On retrouve la rythmique, la cadence militaire typique du stepping, mais alliée à l’instantanéité du hip-hop. » Hardy était lui aussi passionné par la fusion du stepping traditionnel et historique avec des figures acrobatiques novatrices. « Les traditionalistes apprécieront le stepping hardcore, les lignes, la précision. Les spectateurs plus jeunes retrouveront des éléments familiers comme le flipping, les sauts périlleux, le krumping. Le plus époustouflant, c’est la façon dont tout cela fonctionne ensemble pour donner naissance à quelque chose de complètement nouveau. »

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Avant de commencer à travailler sur le film, Dave Scott s’est documenté sur le stepping. « Je connaissais le stepping, mais quand j’ai accepté de faire ce film, je m’y suis complètement plongé. J’ai acheté des vidéos, des DVD. Je suis allé à des compétitions de stepping. Il fallait vraiment que je connaisse l’univers universitaire noir-américain sur le bout des doigts. « Je viens du hip-hop, et cette forme de danse est très agressive, très rentre-dedans. Le stepping est aussi agressif, mais les rythmes sont différents. C’est tellement précis que si vous êtes à contretemps ne serait-ce que d’une milliseconde, vous bousillez le beat de toute l’équipe ! Ça repose vraiment sur un travail d’équipe, ce qui est une des caractéristiques importantes du système des fraternités. »

Dave Scott précise : « Une partie du processus du casting des danseurs a consisté à trouver des interprètes qui se fondraient bien dans le groupe. Mais parce que les danseurs avaient des profils très variés et des niveaux différents, nous avons décidé de tout reprendre à zéro ensemble et ils ont suivi un entraînement très rigoureux à Atlanta. » Will Packer commente : « Le « camp d’entraînement en stepping » méritait bien son nom ! Les danseurs ont répété pendant six semaines consécutives, jusqu’à ce que les équipes fonctionnent comme des horloges. On a vraiment l’impression qu’ils ont fait ça toute leur vie ! »

Dave Scott commente : « Ils devaient apprendre à fonctionner comme une équipe, comme un tout. Si l’un d’eux commettait une erreur, ils faisaient tous des pompes ! Le stepping est devenu comme une seconde nature pour eux. » Jesus Maldonado, l’adjoint de Scott, se souvient très bien des rigueurs de l’entraînement : « Nous avons eu des blessures, nos mains saignaient, nous avions des contusions, des bleus partout, c’était complètement dingue ! Mais nous en sommes arrivés à un point où on ne sentait plus tout ça, où ce qui nous portait, c’était la danse, le plaisir de réussir ensemble. » Pour les acteurs, l’expérience a été irremplaçable.

Steppin'Brian White commente :  « Nous avons passé les six premières semaines à simplement comprendre la nature même du stepping : la discipline, le style, la puissance, la force, sublimés en un bref moment sur scène. » Le camp d’entraînement a apporté un bonus inattendu : à la fin des six semaines, deux vraies équipes s’étaient formées au sein des acteurs, et une réelle rivalité était née entre les Mu Gamma Xi et les Theta Nu Theta. Will Packer raconte : « Une partie de ce que nous avons fait pour préparer le film a créé une réelle division au sein de nos acteurs, et cela se sentait sur le plateau. »

Jesus Maldonado raconte : « Nous nous sommes efforcés de matérialiser les différences des deux fraternités dans la chorégraphie. La gestuelle de Mu Gamma Xi est plus ample, plus dynamique ; chez les Theta Nu Theta, tout est très rapide et complexe. » « Chaque équipe était hébergée dans un hôtel différent, raconte Rob Hardy. Ils se sont réellement forgé un esprit de groupe. Dans l’histoire, les fraternités sont fictives, mais chacune a ses propres règles, ses chansons, ses pas, ses insignes, ses symboles. Au moment où nous avons commencé à tourner, elles existaient pour de bon. » Cet esprit est clairement illustré par l’impressionnant final du film. Tournée au Georgia Tech Coliseum devant un public de 5000 personnes, la scène voit s’opposer les Mu et les Theta dans de spectaculaires séquences de danse. Tous ceux impliqués dans le film s’accordent à trouver qu’il s’agit de la scène la plus mémorable du film.

Brian White commente : « Les numéros sont aussi élaborés et épiques que ce que l’on peut voir dans un spectacle primé ou dans une grosse production de Broadway. Sur cette scène, il y a des décors incroyables, de la pyrotechnie, des effets spéciaux et un concentré de presque tous les styles de danse du monde ! » Will Packer note : « Le public sera sans doute surpris d’apprendre qu’aucun câble, effet spécial ou trucage à la caméra n’a été utilisé pour tourner cette séquence. Chacune des figures du film a été interprétée par les acteurs-danseurs. Tout est vrai. Sans cela, le film n’aurait pas eu la richesse et l’humanité que lui apportent les acteurs. »

Jesus Maldonado commente : « Le stepping a déjà commencé à dépasser les campus des universités et les grandes compétitions pour gagner les lycées, les écoles, les associations d’églises, les spots publicitaires, les clips, les comédies musicales, les spectacles et les films. Il pourrait bien devenir un phénomène international. J’ai déjà des appels du Japon, où des gens veulent apprendre cette danse ! »

CREER LE MONDE DE STEPPIN’

Steppin'Parce que les spectaculaires numéros de danse font partie intégrante de la narration du film, Sylvain White s’est retrouvé face à un véritable défi : créer des numéros variés, qui impliquent visuellement les spectateurs et soient aussi ancrés dans la réalité.

Le mélange unique d’énergie et d’imagination de Sylvain White lui a valu la réputation d’un créateur visuel d’une exceptionnelle originalité. Pour le film, il s’est inspiré de tout ce qu’il a pu apprendre dans les premières années de sa carrière de réalisateur de spots publicitaires et de clips. Il commente : « Mon instinct de réalisateur a été façonné par le format court. Vous avez un temps limité pour faire passer votre idée, pour que ça fonctionne. Je devais travailler avec la même intensité et la même attention aux détails pour créer un monde à la fois réel et plus fort que la vie. » Pour concrétiser sa vision, le réalisateur savait que le choix du directeur de la photo serait vital. Il note : « L’évidence dictait de faire appel à quelqu’un qui ait l’expérience du clip, mais j’ai opté pour le contraire : je voulais quelqu’un qui ait une sensibilité plus subtile et puisse apporter une perspective visuelle neuve à ce projet. »  C’est pour cette raison que Sylvain White a fait appel à Scott Kevan, un directeur de la photo qui a beaucoup travaillé dans le cinéma indépendant et les documentaires. Il note : « Avoir Scott avec nous a été une bénédiction. Mon parcours de réalisateur de clips et son expérience d’une esthétique plus classique ont fusionné à la perfection. »

STEPPIN’ a été tourné à Atlanta et dans ses environs. Le réalisateur a constamment cherché à unir la réalité émotionnelle du film et la réalité intensifiée de la danse. Rob Hardy se souvient : « Sylvain s’est brillamment ajusté à chaque séquence. Il l’a fait d’une manière totalement naturelle pour l’histoire. Le film n’est pas une juxtaposition de moments de danse avec des moments de jeu, d’action ou de romance. C’est un ensemble fluide, aussi dense que limpide. On est réellement aux côtés de DJ et c’est un voyage pour le cÅ“ur et le corps. »

avatar A propos de l'auteur : fandecine (217 Posts)

Administrateur du site Ciné Blog. Passionné de S-F, fan d'Isaac Asimov et Philip K. Dick, j'ai créé en 2005 le site Fan de Cinéma. J'aime le cinéma de Kubrick, de Tim Burton, de terry Giliams et de Ridley Scott. Je suis en général plutôt bon public et je ne m'attache pas tant à la facture des films qu'a l'histoire qui m'est contée. En dehors de ma passion pour le cinéma, je dirige une petite Web Agency.


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