John Tucker doit mourir, au cinéma le 1er Novembre

L’HISTOIRE

Heather, Beth et Carrie sont les reines du lycée. Lorsque les trois beautés se rendent compte que John Tucker, le séduisant capitaine de l’équipe de basket, sort avec chacune d’elles dans le dos des autres, c’est la guerre. Résolues à détruire le tombeur, elles essaient d’abord de le rendre impopulaire, mais toutes leurs tentatives ne produisent que l’effet inverse. Au comble de la rage, elles décident de ne plus s’en prendre à sa réputation, mais à son cÅ“ur…

Le plan est simple : il leur faut un appât. Ce sera Kate, la nouvelle, qui pour se faire enfin des amies va accepter de tremper dans le sinistre complot. Comme prévu, John Tucker tombe sous le charme d’une Kate téléguidée ; comme prévu, Kate résiste. Les trois furies savourent leur victoire annoncée, mais leur machination va légèrement déraper…

NOTES DE PRODUCTION

Dans toutes les langues du monde, il existe des proverbes pour dire à quel point les femmes blessées sont redoutables. Il n’y en a cependant pas d’assez puissant pour exprimer la menace que représentent trois jeunes femmes trahies par le même homme… Unies dans leur quête de vengeance, elles sont prêtes à tout, et surtout au pire.

Sur le campus, une guerre sournoise vient de commencer sans même que le principal intéressé s’en rende compte. John Tucker était le tombeur de ces dames, il va devenir leur victime.  JOHN TUCKER DOIT MOURIR est une comédie sauvage qui prouve qu’au lycée, les notes ne sont pas ce qui occupe le plus les esprits…

A force de rêver à ses propres désirs de revanche amoureuse, Jeff Lowell, le scénariste, a fini par imaginer cette histoire. Il confie : « L’adolescence est l’époque des premières fois. On y vit les premières amours et les premières déceptions. Tout le monde a subi le super dragueur qui fait chavirer toutes les filles, y compris votre petite amie ! Il n’y avait rien à faire contre cela. Il fallait juste être soi-même et espérer rencontrer quelqu’un qui vous aimerait tel que vous êtes. »

Le scénariste poursuit : « Je me suis aussi souvenu des filles les plus populaires de l’école et de la façon dont elle se comportaient. Il existait une espèce de hiérarchie tacite qui voulait que les plus belles soient les reines. Même les plus gentilles et les plus intelligentes acceptaient cela ! »  A partir de ces deux figures emblématiques universelles, Jeff Lowell a imaginé ce que cela donnerait si les deux, au lieu de se partager le pouvoir, se faisaient une guerre absolue. L’idée de voir le beau gosse se faire détruire par la reine du bal était vraiment réjouissante, mais le projet prit une nouvelle dimension lorsque Lowell imagina qu’il n’y aurait pas une seule furie, mais trois !

LES BOMBES VONT EXPLOSER…

Bob Cooper, producteur, commente : « Le script était drôle et les situations géniales, mais j’ai aussi aimé qu’il y ait un fond. Nous le savons tous : au lycée ou à l’université, nous jouons un rôle. Nous essayons de nous faire passer pour ce que nous pensons être populaire. Nous voulons être reconnu, aimé, inclus dans toutes les bandes et invité à toutes les fêtes. Et au nom de cette course effrénée, on oublie souvent d’être soi-même. Le film, sous un traitement léger, parle aussi de cela. »

Lorsque la réalisatrice Betty Thomas a rejoint le projet, elle a décidé de lui donner une dimension supérieure à ce qui se fait d’habitude pour les comédies de ce type. Elle explique : « L’histoire était plus fraîche et plus réaliste que la moyenne des comédies romantiques. Tout à coup, je découvrais une autre façon d’aborder la romance, la comédie, le tout dans une atmosphère qui rappelle ce que nous connaissons tous. J’ai aimé l’idée d’explorer tous les jeux qui sont liés aux relations humaines, vraies ou fausses. »

QUI VEUT LA PEAU DE JOHN TUCKER ?

Pour le rôle de John Tucker, le tombeur, la réalisatrice et les producteurs ont choisi Jesse Metcalfe, le séduisant jardinier de « Desperate Housewives ».  Bob Cooper explique : « Nous cherchions un acteur capable d’interpréter le rôle et de jouer aussi au basket. Il fallait qu’il soit crédible sur tous les plans. »  Betty Thomas commente : « Tout a été facile avec Jesse. Il est attirant, charmant, athlétique et il est toujours à l’écoute. Comme John Tucker, il vous donne l’impression qu’il n’y a que vous qui compte ! Quand j’ai compris cela, j’ai su qu’il serait idéal. »

Jesse Metcalfe déclare : « Je n’ai jamais été comme John Tucker au lycée. J’étais plus marginal, je vivais pour la musique et je me teignais les cheveux de différentes couleurs… Je n’étais pas assez populaire pour appartenir à une bande. J’ai eu un seul vrai ami. C’est aussi pourquoi il a été si amusant de jouer ce rôle. C’était pour moi l’occasion de revivre cet âge, mais de manière très différente. »  Le comédien poursuit : « Je devais être très prudent en jouant Tucker. C’est un rôle qui pouvait facilement tourner à la caricature et cela aurait réduit le film. Je devais faire passer la vulnérabilité du personnage. Sans cela, il n’aurait été qu’un stupide dragueur de plus. »

Brittany Snow, jeune star très cotée remarquée dans BABY-SITTOR, incarne Kate, la nouvelle venue qui va devenir l’instrument de la vengeance des trois étudiantes. L’actrice confie : « Je me suis vraiment identifiée à mon personnage. Kate et moi avons vécu des expériences similaires. Nous avons toutes les deux beaucoup déménagé pendant notre vie scolaire, et nous sommes toutes les deux un peu timides. Je me retrouve aussi dans son tempérament calme et observateur. C’est une jeune fille discrète que l’on ne remarque pas forcément dans la surenchère d’apparence que constitue un campus. J’ai bien connu cela ! »    Pour le trio de choc qui veut la peau du tombeur, les créateurs du film ont réuni trois personnalités fortes qui se complètent parfaitement dans leur soif de vengeance.

Arielle Kebbel incarne l’ambitieuse Carrie. L’actrice observe : « Carrie est le genre de fille avec qui tous les garçons rêvent de sortir. Elle est sexy, intelligente et débordante d’énergie ! »  Ashanti, la chanteuse à succès, a été choisie pour jouer la reine du campus et meneuse des pom-pom girls, Heather.

Ashanti explique : « Ironiquement, pendant mes études, j’étais un peu comme Heather, j’étais la meneuse des pom-pom girls – mais la ressemblance s’arrête là ! J’étais beaucoup plus modeste qu’elle et je n’ai jamais tenté de me venger de qui que ce soit ! »  Sophia Bush interprète Beth, une végétalienne excentrique. L’actrice confie : « J’ai aimé la façon dont est présenté le comportement des hommes. Ils sont prêts à tout. Le scénario parle aussi d’amitié et de tous les types de rapports qu’entretiennent les jeunes. J’avais envie de jouer dans cet univers. »

LE TOURNAGE

Bien que situé sur la côte Pacifique américaine, JOHN TUCKER DOIT MOURIR a été en majeure partie tourné à Vancouver.    Le Collège d’enseignement général Heritage Woods a été choisi pour devenir le campus de l’histoire. Le tout nouveau bâtiment, situé à Port Moody, à juste 30 minutes du centre de Vancouver, correspondait idéalement.  Le producteur exécutif Marc S. Fischer explique : « Ce collège regroupait tous les lieux dont nous avions besoin avec une esthétique idéale. Nous avons tourné pendant les vacances d’été et l’établissement est devenu un véritable mini-studio. »  La bibliothèque, la classe de sciences, le gymnase, la cafétéria, le hall, le vestiaire et les dépendances extérieures ont accueilli les prises de vues.

FICHE ARTISTIQUE

John Tucker JESSE METCALFE
Kate BRITTANY SNOW
Heather ASHANTI
Beth SOPHIA BUSH
Carrie ARIELLE KEBBEL
Lori JENNY McCARTHY
Scott PENN BADGLEY

FICHE TECHNIQUE

Réalisatrice BETTY THOMAS
Scénariste JEFF LOWELL
Producteurs BOB COOPER  MICHAEL BIRNBAUM
Producteurs exécutifs KAREN LUNDER  MARC S. FISCHER
Directeur de la photographie ANTHONY B. RICHMOND, ASC/BSC
Chef décoratrice MARCIA HINDS
Chef monteur MATTHEW FRIEDMAN
Chef costumière ALEXANDRA WELKER
Compositeur RICHARD GIBBS

A propos de l'auteur : fandecine (217 Posts)

Administrateur du site Ciné Blog. Passionné de S-F, fan d'Isaac Asimov et Philip K. Dick, j'ai créé en 2005 le site Fan de Cinéma. J'aime le cinéma de Kubrick, de Tim Burton, de terry Giliams et de Ridley Scott. Je suis en général plutôt bon public et je ne m'attache pas tant à la facture des films qu'a l'histoire qui m'est contée. En dehors de ma passion pour le cinéma, je dirige une petite Web Agency.